Le débat public sur la future Programmation pluriannuelle de l’énergie a donné la parole à 400 citoyens représentatifs de la population française. Ce panel donne une vision plus conforme de l’opinion des Français que celle des experts.
Source : article de Philippe Collet sur actu-environnement.com
La commission particulière chargée du débat public (CPDP) sur la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a voulu avoir l’avis d’un panel de citoyens plus représentatifs des Français que ne l’étaient les participants spontanés au débat. Ces derniers comportaient de nombreux « experts en mission commandée » chargés de porter la parole des acteurs de l’énergie, expliquait Jacques Archimbaud, président de la CPDP à l’occasion de la clôture du débat.
Pour obtenir ce panel représentatif, la CPDP a retenu 470 citoyens tirés au sort (G400) sur des listes d’abonnés au téléphone. Les critères de sélection étaient la parité de genre et l’équilibre géographique dans une France découpée en quatre, ainsi que la recherche d’un bon équilibre générationnel, actifs/retraités, et de niveau de diplôme.
Les membres du G400 ont ensuite été informés des buts du débat et ont reçu, entre autres, les points de vue d’EDF, des services du ministère de la Transition écologique (la DGEC), de Total et de négaWatt.
Le 9 juin, ce panel s’est réuni à l’Assemblée nationale. Les participants ont été répartis en tables de 10 personnes. Ils ont débattu, par tranches successives de 35 minutes, des quatre enjeux du débat (comprendre, agir, choisir et gouverner) accompagnés par un garant pour assurer la bonne circulation de la parole. Ils ont enfin répondu individuellement au questionnaire qui reprend les principaux enjeux du débat : perception globale de la transition énergétique, déploiement des renouvelables, place du nucléaire, développement du véhicule électrique, ou encore rôle des Régions et des collectivités locales.
Source : article de Philippe Collet sur actu-environnement.com